LES PARCS NATURELS

    L'image de Parc Naturel est beaucoup plus ample que celle de Parc National. Les Parcs Naturels sont des enclos protégés pour leurs qualités naturelles, y compris celles du paysage, dans le but primordial d'établir le contact de l'homme avec la Nature. Le Parc Naturel permet l'utilisation réglementée de ses diverses possibilités d'exploitation, parmi lesquelles la chasse,
On prétend harmoniser la conservation des avantages des Parcs Naturels avec l'exploitation de leurs ressources, tout en faisant en sorte que la jouissance publique de ces espaces protégés permette de maintenir le Parc dans un état semblable, ou évolutivement concordant avec ce qu'il était au moment de sa création. L'image du Parc Naturel possède une autre caractéristique importante: c'est qu'elle admet d'autres concepts protectionnistes., comme peut l'être celui de Réserve Biologique ou celui de Réserve de Chasse.
En Espagne, c'est au cours de cette dernière décade qu'un vaste réseau de Parcs Naturels a été installé, dépendant directement des autorités conservatrices des Communautés Autonomes, avec le pouvoir de prendre une décision par décret, ce qui en facilite beaucoup l'installation. Les Parcs Naturels assurent à la fois la conservation du milieu naturel, l'exploitation de ses ressources et son utilisation pour la détente et la distraction des habitants des centres urbains.

 

CADI-MOIXERO

Description : Le Parc Naturel du Cadí-Moixeró est classé parc de montagne, car sa hauteur se situe entre les 900 m du fond des vallées qui le limitent au sud et les 2.648 m du Puig de la Canal Baridana, son point culminant. Les paysages et les écosystèmes sont donc de type alpin, les bois touffus et les prés alternent avec les grands rochers calcaires formant un relief escarpé, aux fortes saillies.
Les deux grandes chaînes de montagnes du Cadi et de Moixeró réunies par le col de Tancalaporta, forment une imposante barrière montagneuse dans les Prépyrénées. Elle se prolonge de l'ouest à l'est sur 30 km environ, dans la ligne qui divise les eaux du Segre (Cerdanya et Alt Urgell) et du Llobregat (Berguedà).
Ses flancs, spécialement ceux du versant nord, forment des falaises abruptes (certaines font plus de 500 m) aux parois presque verticales et aux vallées profondes et encastrées (connues sous le nom de "canaux" dans les endroits les plus escarpés).
Pedraforca, la Tosa d'Alp et PuigIlançada forment des unités plus différenciées.
Parmi les parages séduisants de charme et de beauté, citons dans la chaîne de montagnes du Cadí au sens strict, la Roca de l'Ordiguer, dans le versant nord qui domine le vaste Prat de Cadi, le Puig de la Canal Baridana, déjà cité, dit aussi Puig Vulturó, 2.648 mètres, point culminant de la montagne et du parc. D'autre part, nous trouvons le majestueux versant sud, spécialement dans le secteur qui domine le village de Josa de Cadí, flanqué de la chaîne principale au nord et de Cardinell (chaînon sud-ouest de la montagne) à l'ouest. A l'extrême oriental de ce versant, nous trouvons les sources du Bastareny (affluent à la source du Llobregat), d'une beauté particulière.
Dans la montagne de Moixeró qui culmine dans les Penyes Altes de Moixeró (2.260 m), l'on remarque les arêtes du flanc méridional de ce pic et les vastes étendues de forêts de la partie septentrionale où se trouvent des vallées fertiles comme celles du torrent de L'Ingla ou du détroit de Canals. La osa d'Alp, connue aussi bien sous le nom de Pedró dels Quatre Batlles (les territoires communaux de Bagà, Alp, Das et Urús y coïncident) s'élève à 2.531 m dans le secteur oriental du parc et possède des coins charmants, tel que la Pleta del Llamp, sous le rocher portant le même nom. Elle domine la vallée de Gréixer. En poursuivant vers le sud-est -à travers le col de Pal- par Puigllançada (2.406 m), nous trouvons de grandes étendues de pâturages, spécialement dans la partie ensoleillée et -à travers le Tossal de Rus- vers Castellar de N'Hug, d'où sont issues les sources du Llobregat, très connues et visitées.
Pedraforca constitue l'une des montagnes les plus attrayantes et d'une grande tradition au point de vue alpinisme catalan. Elle possède une orographie abrupte, particulière, lui offrant une silhouette unique et ne pouvant être confondue: la brèche ou fourche (Enforcadura) qui relie le Pollegó Supérieur (2.497 m, point culminant) et le Pollegó Inférieur (2.400 m), au sud du précédent.
La muraille nord tombe verticalement entre 600 et 800 m sur la vallée de Gresolet et constitue un endroit risqué mais attirant pour l'escalade.
Cette vallée est l'une des zones boisées les plus intéressantes du parc; par son micro-climat, spécialement humide, elle est recouverte en grande partie de forêts de sapins et de hêtres, uniques dans le parc et dont la conservation est excellente.
A partir de Saldes, une piste recouverte d'asphalte conduit au Mirador de Gresolet. De là, l'on peut jouir d'un magnifique panorama sur la vellée qui porte le même nom et d'une bonne partie de la zone ensoleillée du Cadí.
En ce qui concerne le climat, le régime pluvial varie entre les 1.500 mm annuels dans les montagnes de la partie orientale et les 700 mm des parties les plus basses de l'ouest (car les vallées du Segre et de Lavansa sont protégées des vents maritimes). D'autre part, il y a enneigement pendant six mois environ, dans les endroits les plus élevés (du mois de novembre au mois de mai).
La température moyenne annuelle varie entre 11º; dans les parties les plus basses de l'Alt Urgell et 0º; dans les pics les plus élevés. Les hivers sont très rigoureux (on peut atteindre - 20º) et les étés sont frais.
Les principales ressources naturelles sont le bétail et les forêts. Elles constituent la base économique des communes municipales qui font partie du parc naturel.
L'agriculture trouve sa. spécialisation dans la culture et la mise à profit des pâturages. Les deux tiers des forêts du parc sont du domaine public et appartiennent en grande partie aux municipalités. Il en découle qu'une exploitation profitable soit décisive pour l'économie. Ces forêts sont déclarées, dans l'ensemble, d'Utilité Publique et leur administration est par conséquent du domaine de la Generalitat de Catalunya, circonstance qui a facilité la création et la gestion du parc naturel.
 
Intérêts historiques et artistiques : Dans les municipalités concernées par le parc, en plus des beautés naturelles que produisent l'orographie abrupte, l'eau et la végétation, nous trouvons de nombreux sites intéressants et attrayants. Au point de vue historique, citons Bagà qui fut la capitale de la baronnie des Pinós et qui a conservé une partie des murailles médiévales ainsi qu'une belle place avec des portiques, d'autre part, Bellver de Cerdanya, centre d'un ancien bailliage, dominant le Segre; elle conserve les tours et les murailles de la vieille enceinte ainsi que l'église paroissiale, gothique. Un grand nombre de populations gardent leur architecture rurale traditionnelle et typique, tel est le cas de Castellar de N'Hug; étalée sous Els Balços, elle reçoit un grand nombre de visiteurs attirés par la proximité des sources du Llobregat. Saldes, garde les vestiges de son château; Montellà, Tuixén, Josa de Cadí et autres hameaux plus petits situés dans des parages pittoresques tels que Torres d'Alàs, Adraen, El Quer Foradat, CorneIlana, Cava, Ansovell, Gisclareny, San Julià de Cerdanyola, Gréixer ou bien la série de vieilles paroisses qui dépendent de nos jours de Bellver (Bor, Coborriu, Talltendre, Pi, Baltarga, Riu de Pendis, Éller, etc ... ).
A Gósol, Picasso avait peint en 1906 de belles toiles, mondialement connues. La partie de la Cerdanya est celle qui joue le plus grand rôle au point de vue résidences secondaires et vacances. Les populations telles que Alp, Martinet, Das, Urús et la ville même de Bellver possèdent de vastes urbanisations résidentielles aux environs du vieux centre-ville.
L'architecture religieuse romane laissa des traces dans ce secteur. Dans le Berguedà, remarquons l'ancien monastère bénédictin de Sant Llorenç prop Bagà, dont on trouve des restes d'anciennes constructions et une église remarquable composée de trois nefs donnant sur une vaste crypte. Dans la Cerdanya, l'église de Talló (Bellver), siège d'un ancien canonicat où résidait l'archidiacre de la Cerdanya est un magnifique monument appelé "La cathédrale de la Cerdanya".
Bien que plus modestes, mais charmantes, de petites églises jalonnent le parc: Sant Julià de Pedra, Coborriu, Bor, Tartera, Mosoll, Talltendre, Santa Eugènia de Nerellà, Gisclareny, Cerc, Sant Julià dels Garrics, Sant Vicenç de Rus, etc...
De nombreuses traditions et fêtes populaires gardent leur dynamisme: pèlerinage aux sanctuaires d'El Boscal, Les Peces, Gresolet, Bastanist, Talló, Sant Llorenç prop Bagà, etc... Chaque année à Castellar de N'Hug, l'on organise (le dernier dimanche du mois d'août) un intéressant concours de chiens de bergers. À Noël, à Bagà et à Sant Julià de Cerdanyola, il existe encore la vieille habitude de la Fête de la Fia Faia (entorches allumées afin de célébrer la naissance de Jésus); à Gósol, on danse à la fête de lAssomption (le 15 août), le "Contrepàs de les Coces", à Bagà, une grande paella est préparée pour les fêtes de Carnestoltes (Carnaval) connue jadis comme Repas des Pauvres.

 
La flore : La végétation du Parc Naturel du Cadí-Moixeró revêt un intérêt particulier, parallèlement à sa faune. Cela est dû aux basses températures et au degré d'humidité élevé qui rendent possible des espèces non caractéristiques de l'aire méditerranéenne, mais plutôt du nord de l'Europe ou arctiques, du Centre de l'Europe ou eurosibériennes, ainsi que des hautes montagnes européennes ou alpines.
Les parties les plus élevées, à partir de 2.200 m, sont recouvertes de prés alpins, constitués à la base par un grand nombre d'espèces graminées et autres plantes, telles que la belle gentiane (Gentiana alpina). À plus basse altitude, l'on trouve des forêts de pins à crochet (Pinus uncinata), espèce bien adaptée qui supporte les dures conditions climatiques.
Le sous-bois est pauvre; il est intégré en particulier par des buissons de genévrier nain (Juniperus nana) et de rhododendron (Rhododendron ferrugineum), connu sous le nom d'"estalabart" en Cerdanya. Dans les parties les plus élevées de ces forêts et dans les versants nord des chaînes de montagnes, nous trouvons des forêts de sapins (Abies alba) bien conservées dans certains endroits ce qui les rend spécialement intéressantes.
Une autre espèce forestière, propre aux endroits humides et qui se présente par couches répandues à l'ombre des pentes méridionales les, c'est le hêtre (Fagus sylvatica), alors que les chênes (Quercus pubescens), occupent en majeure partie les endroits ensoleillés. Ces deux espèces au feuillage caduc, ainsi que d'autres telles que les érables (Acer campestre) ou les peupliers trembles (Populus tremula) se trouvent aussi sous forme de couches plus ou moins répandues dans les bois de pins sylvestres (Pinus sylvestris). Cette espèce constitue de préférence la forêt des zones médianes et basses du Parc dont le sous-bois est composé en grande partie de buis (Buxus sempervirens). Dans ces zones basses, l'on trouve aussi des prés produisant des moissons, que l'on récolte deux ou trois fois tout au long de l'été et dont l'herbe emmagasinée sert à l'alimentation du bétail en hiver.
Les espèces végétales les plus intéressantes, sont peut être celles qui poussent dans les terrains rocailleux (tarteres), étend des de terrains situées au versant des escarpements dans lesquels, viennent s'amasser les éboulis de roches. Là, à travers les pierres les plantes doivent s'adapter au manque d'humidité, aux éboulements de rochers, et aux basses températures.
L'une de ces espèces qui poussent dans le secteur oriental des Pyrénées est un bijou de botanique du parc, il s'agit de Xatardia scabra. Dans les coins les plus as humides des escarpements, pousse une plante, héritage des glaciations, Ramonda myconi.
 
La faune : La faune est surtout représentée par des espèces non caractéristiques de l'aire méditerranéene. Ainsi, parmi les mammifères, l'on remarque l'isard (Rupicapra rupicapra), dont une population très élevée pourvoit le parc. En été, on les trouve dans les endroits ombragés et élevés, tandis qu'en hiver, ils descendent et se situent dans les espaces ensoleillés. Le cerf (Cervus elaphus) et le chevreuil (Capreolus capreolus), dont on déplorait l'extinction à l'époque, regarnissent de nouveau le parc grâce au récent repeuplement. La martre de pins (Maries maries) est un autre mammifère intéressant qui habite dans presque tous les bois.
Parmi les oiseaux, signalons les espèces dont l'héritage provient des périodes glaciaires tels que le grand tétras (Tetrao urogallus) et les pic noir (Dryocopus martius) dont on a fait le symbole du parc naturel. Les deux espèces habitent dans les vieilles forêts de conifères. La perdrix grise (Perdix perdix) par contre, se trouve dans les espaces découverts. Dans les zones les plus élevées, le grand aigle royal (Aquila chyrsaetos) fait son apparition.
En ce qui concerne les reptiles, citons deux especes propres aux habitats humides; aux couleurs voyantes, on peut les observer assez facilement. Ce sont le lézard vert (Lacerta viridis), vert et brillant, et la couleuvre verte et jaune (Coluber viridiflavius).
Parmi les amphibies, notons l'euprocte de Corse (Euproctus asper), qui vit dans ces montagnes et fréquente les petits ruisseaux ainsi que la grenouille rousse (Rana temporaria) que l'on peut trouver, quelquefois hors de l'eau.
Trois espèces de poissons seulement, la truite (Salmo trima), le barbeau méditerranéen (Barbus meridionalis) et le vairon (Phoxinus phoxinus) vivent dans les cours ou les masses d'eau trop peu nombreux qui existent dans le parc (car le substrat calcaire permet la filtration de l'eau).

 

Situation : Le domaine d'Abbadia constitue un promontoire dégageant de superbes points de vues sur l'océan mais aussi sur l'arrière pays. A la rencontre entre l'Océan et les Pyrénées, le site se caractérise par d'abruptes falaises, des criques et deux célèbres rochers "les Jumeaux" témoins du recul de la côte.
De vastes prairies, la lande atlantique, des bosquets sculptés par les vents offrent l'image d'un espace de nature contrastant avec les villes d'Hendaye, Irun et Fontarabie que l'on aperçoit à proximité.
Mais Abbadia a également une "Histoire", de la préhistoire à la dernière guerre mondiale, les activités humaines ont laissé des traces.
C'est Antoine d'Abbadie (1810-1897) qui a marqué le site, au point de lui léguer son nom. Il acquit une propriété de 340 hectares entre Hendaye et Saint Jean de Luz et y fit construire un château sur des plans de l'architecte Viollet-le-Duc et de son élève, Edmond Duthois.
Aujourd'hui, la silhouette médiévale du château d'Abbadie, propriété de l'Académie des Sciences, constitue un élément indissociable du paysage d'Abbadia.

Renseignements pratiques : L'entrée du parc est libre et gratuite. Il est conseillé de se renseigner au préalable auprès du Centre d'Informacio i Oficines "El Parc Natural" qui se trouve à Baga, carrer de la Vinya, n°1. Tél. 93/824 41 51, et qui est ouvert toute l'année, y compris les jours fériés.
 

Réglementation : Un parc naturel constitue un patrimoine que l'on doit respecter et conserver afin que les futures générations puissent jouir également des paysages, de la géomorphologie, de la flore et de la faune. Toutes les activités sont assujetties à la conservation des valeurs qui motivèrent sa création.
Parmi les normes logiques de comportement, basées sur le respect de l'environnement, remarquons les suivantes:

  • Le camping libre à l'intérieur du parc représente un inconvénient pour sa conservation. Il y a des refuges pour y passer la nuit. Il est conseillé donc de ne pas camper en dehors des lieux permis et être munis de l'autorisation de la Mairie de la commune correspondante.
  • Il est interdit de faire du feu en dehors des endroits signalés à cet effet. En cas de nécessité, prière de fair usage du camping-gaz.
  • Les visiteurs sont priés de ne pas laisser de résidus ou des ordures hors des conteneurs installés à cet effet.
  • Les véhicules motorises ne sont pas autorisés à circuler en dehors des routes et pistes signalées. L'accès aux pelouses et aux forêts leur est interdit. Pour garer en cas de besoin, il faut emprunter les zones signalées ou bien les bords des chemins et ne pas gêner la circulation.
  • Prière de ne pas déranger les personnes qui habitent à l'intérieur du parc naturel. Ne pas détériorer les pâturages, les sentiers, les maisons ou les refuges.
  • Certaines plantes et fleurs sont vénéneuses ou peu fréquentes, d'où leur besoin de protection.

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EXANZABAL

Surface : 14 hectares
Période d'acquisition : 1980 - 2001
Commune : Urrugne (64)
Nom du gestionnaire : Commune d'Urrugne

Situation : Le site d'Exanzabal - la Corniche présente une grande diversité de milieux grâce à la variété des conditions écologiques mais aussi des influences humaines.
La présence des landes littorales est l'une des particularités et l'un des points forts du site.
La bande côtière du site, comme l'ensemble du littoral basque, présente un intérêt géologique particulier et unique en France.
Différentes activités sont pratiquées sur le site: activité agricole (pâturage), ramassage des algues échouées utilisées pour fabriquer l'agar (gélifiant) et chasse. Bientôt le Sentier du Littoral reliant Bidart à Hendaye longera la côte sur la Corniche Basque.

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ZONA VOLCANICA DE LA GARROTXA

Description : La région volcanique a la Garrotxa, également connue comme région volcanique d'Olot, constitue le meilleur exemple de paysage volcanique de la péninsule Ibérique et l'un des plus intéressants de l'Europe. Elle s'étend par la haute vallée du Fluvià (avec la plaine d'Olot et les vallées affluentes du Ridaura et de Bianya) jusqu'à Castellfollit de la Roca, par le haut plateau de Batet, par les hautes vallées de la rivière Ser (plaine de Santa Pau), du Brugent (versant S de la chaîne de montagnes d'El Corb) et du Llémena (versant S de la chaîne de montagnes de Finestres). Elle compte sur une trentaine de cônes volcaniques de type strombolien, quelques cratères d'explosion et plus de vingt coulées de laves basaltiques d'une morphologie très, particulière. A l'intérêt géologique vient s'ajouter une végétation riche et variée due à un climat exceptionnellement humide, ainsi qu'un paysage d'une grande beauté qui inspira une importante école de peinture.
Le premier ouvrage scientifique sur l'existence de ces volcans éteints provient de Francesc-Xavier de Bolòs, originaire d'Olot, et fut publié en 1820. Depuis, d'innombrables études ont été réalisées par des géologues catalans et étrangers. Le désir de doter cette zone volcanique d'une protection légale remonte à 1917, lorsque le naturaliste et prêtre Josep Gelabert sollicita que fût déclaré Parc National la coulée du Bosc de Tosca, les hêtraies de Jordà et de Ventós et les cônes volcaniques. C'était encore une époque où le souci de conservation des espaces naturels n'existait pratiquement pas, et elle échoua.
Pas de mise à éxecution de la protection et le traditionnel équilibre des bois, des pâturages et des cultures dans un paysage harmonieusement humanise, parsemé de petites bourgades et de fermes, se vit gravement altéré à partir des années 50, à cause de l'important accroissement urbain et industriel de la région. Un facteur spécialement négatif a été l'exploitation à ciel ouvert des depôts de lapilli utilisés dans la fabrication de ciment et des matériaux de construction. Certaines carrières ont représenté une vraie menace pour l'intégrité de quelques volcans parmi les plus intéressants de la Garrotxa. Etant donné cette situation, les forces civiles et politiques d'Olot s'unirent, à partir de 1975, dans l'organisation d'une campagne de protection, soutenue par les milieux scientifiques de tout le pays, et qui obtint une grande répercussion.
Finalement, le 3 Mars 1982, le Parlament de Catalunya approuva à l'unanimité la Loi 2/1982 sur la protection de la région volcanique de la Garrotxa, qui devint ainsi le premier espace naturel protégé du gouvernement autonome de la Generalitat de Catalunya, institution possédant la compétence exclusive en matière de protection de la nature. La zone volcanique fut déclarée Parage Naturel d'Intérêt National avec des aires de Réserves Intégrales d'Intérêt Géobotanique. La Loi 12/1985 sur les espaces naturels, du 13 Juin 1985 déclara l'ensemble Parc Naturel de la Zone Volcanique de la Garrotxa et Réserves Naturelles la plupart des volcans et la Fageda (la cheire) de Jordà.

 
La géologie : Les chaînes de montagnes formant la configuration du relief du Parc sont formées par des roches sédimentaires éocènes contenant une série de matériaux très divers: les poudingues et les macignos des rochers escarpés de la chaîne de Sant Julià del Mont et de la chaîne d'El Corb, les marnes sableuses, les marnes, les gypses, etc. Les fractures et les failles géologiques qui affectent ces rochers sont les responsables de la morphologie des vallées, généralement rectilignes, ainsi que de la disposition des centres d'éruptions.
Le volcanisme est l'un des principaux centres d'intérêt du Parc.
Il s'agit d'un volcanisme de type basique, avec des laves basaltiques et basanitiques. Les éruptions se sont produites de façon sporadique à partir de l'interglaciaire Mindel-Riss, il y a à peu près 350.000 ans, jusqu'à l'épipaléolithique, avec une crise volcanique tous les 10.000 ans environ. La dernière éruption enregistrée eut lieu dans le volcan El Croscat, il y a à peu près 1.500 ans. Il s'agit donc d'un volcanisme inactif mais que l'on ne peut considérer définitivement éteint.
Le dynamisme des éruptions volcaniques a été de signe très divers malgré la monotonie du magma, à cause des caractéristiques du substrat que la cheminée perça, et en particulier, au fait que le magma entrât ou non en collision avec des niveaux saturés d'eau. De nombreuses éruptions furent strombolienes (El Croscat, Montsacopa, Puig Astrol, etc.), d'autres furent explosives -de type phréato-magmatiques- tel que le volcan Cairat, et dans d'autres se succédèrent des épisodes stromboliens et explosifs (Santa Margarida, El Racó, La Garrinada, Le Traiter).
La trentaine de cônes volcaniques présentent un très bon degré de conservation naturelle si nous tenons compte de leur âge. Chez la plupart d'entre eux, le cratère est visible, qu'il soit centre sur le cône, ou bien égueulé, d'où partit l'emission de lave. Ils mesurent de 10 à 160 m de hauteur et de 300 à 1. 500 m de diamètre à la base. Ils sont formés par des scories et des lapilli - la greda du pays- avec des niveaux de bombes volcaniques intercalés. L'on y observe également des brèches d'explosion, des dépôts cinéritiques et de déferlantes basales.
Les vallées fluviales furent envahies, de manière successive par une trentaine d'émissions de laves basiques fluides ou scoriacées atteignant parfois 16 km. de long et quelques dizaines de mètres d'épaisseur.
Dans les falaises de Fontfreda, ou dans El Noc d'en Cols, l'on peut observer des magnifiques orgues basaltiques ou colonnes prismatiques. A Castellfollit de la Roca et dans El Boscarró, apparaissent en plus, des spectaculaires superpositions de plusieurs coulées. La coulée de lave d'El Croscat, daté en 17.000 ans, présente une surface rugeuse, couverte de blocs de lave et d'abondantes buttes d'intumescence qui sont en réalité de gigantesques bulles de gaz ayant déformé l'écorce pendant leur refroidissement.
Quelquefois, les émissions de lave obstruèrent le déversoir de certaines vallées donnant lieu à la formation de lacs. Ces anciens lacs fermés par un barrage de lave se sont remplis progressivement de sédiments jusqu'à son colmatage et, de nos jours, ils constituent des champs fertiles de cultures. Les plaines de Les Preses et de Les Fonts, de Llacs et de L'Estany sont les derniers qui furent desséchés. Les petits marais qui restent au parage de La Moixina sont les derniers vestiges du paysage palustre qui avait caractérisé certaines vallées de la zone volcanique.

 
La flore : Le paysage végétal de la zone volcanique se caractérise par sa grande diversité. Les caractères physiographiques de la région, spécialement le climat et le substrat, déterminent une transition entre un paysage végétal méditerranéen, subméditerranéen et centreuropeén de caractère atlantique.
La flore représentée dans cet espace est extrêmement riche, aussi bien quantitativement (plus de 1.500 espèces de plantes supérieures ont été identifiées) que qualitativement, dont une nette prépondérance des espèces méditerranéennes et du centre de l'Europe.
Près de 75 % du Parc Naturel est couvert de formations boisées, intégrées aussi bien par des arbres à feuillages persistants que caducs, qui s'étendent sur les versants montagneux, sur la plupart des cônes volcaniques ainsi que sur certaines des coulées de surface les plus irrégulières.
La forêt de chênes verts montagnarde (Quercetum mediterraneo-montanum) prévaut sur tout le territoire et couvre pratiquement tous les endroits ensoleillés, depuis les secteurs les plus bas jusqu'au niveau des cimes. Parmi les forêts de chênes verts, l'on peut différencier celles appartenant aux terres volcaniques, très riches en espèces acidophiles et celles qui apparaissent sur un substrat calcaire, plus riche en plantes arbustives. Aussi bien des unes que des autres, il reste encore de vieux échantillons d'aspect majestueux. Dans les secteurs les plus secs des limites méridionales l'on aperçoit la forêt de chênes verts littorale (Quercetum ilicis galloprovinciale).
Les chênaies représentent, en extension, le second type de paysage végétal, mais sont probablement le premier par leur intérêt biogéographique. La plus courante est la chênaie subméditerranéenne, de chêne blanc et chêne noir (Quercion pubescenti-petraea) où subsistent sur des sols décalcifiés des taches de chênaies acidophiles de chêne africain (Caraci depressae - Quercetum canariensis). Cependant l'une des communautés les plus importantes du Parc est la chênaie de chêne rouvre (Isopyro - Quercetum roboris), qui constitue un excellent témoignage de l'extension des paysages pyrénéens atlantiques de chênaie humide dans le versant Sud de la chaîne de montagnes. Autrefois, la chênaie de chêne rouvre avait occupé les sols profonds des vallées d'Olot mais de nos jours son étendue est limitée à certains réduits proches à La Moixina. Sa strate herbacée, à floraison printanière est très riche et d'une grande beauté, avec Isopyrum thalictroides, Anemone nemorosa et A. ranunculoides, Pulmonaria affinis, etc.
Les hêtraies constituent le troisième type de paysage forestier et recouvrent la plupart des versants ombragés ainsi que certains cônes volcaniques. Il y en a qui présentent des caractéristiques diverses: la hêtraie à anémone des bois (Helleboro Fagetum), la hêtraie à buis (Buxo-Fagetum), qui recouvre la plus grande partie des surfaces ombragées des chaînes de montagnes transversales du Parc, la hêtraie à fétuque (Luzulo-Fagetum) que l'on trouve dans la Fageda de Jordà et dans les terrains plats et acides et qui descend jusqu'à 500 m d'altitude, et la hêtraie à scille (Scillo-Fagetum) qui occupe les enfoncements les plus riches et humides.
L'aulnaie (Lamio-Alnetum) se limite aux endroits les plus humides et constitue la plupart des bois de rivage. Lorsqu'il n'y a pas trop d'altération, elle constitue également une communauté riche en herbes sylvatiques centreuropéenes, telle que le perceneige (Galanthus nivalis). Au pied des versants ombragés et tout au long des rivages se trouve la roiseraie (Polysticho-Coryletum), dans le domaine de la forêt de chênes verts montagnarde.
Les bois cités sont les plus caractéristiques de la zone volcanique, le reste de la surface forestière, en réalité très fragmentée, est constituée par des bois à feuillages caducs mixtes, des tremblaies, des bruyères et des broussailles, en plus des petites taches avec des plantations de châtaigniers et de pins.
Malgré son extension réduite, il faut citer également la végétation rupicole, c'est à dire celle qui pousse dans les endroits rocheux -rochers escarpés, terrains rocailleux ou pierreux (tarteres), des roches à fleur de terre (codines)- parmi lesquelles l'on remarque des espèces importantes telles que l'oreille d'ours (Ramonda miconii), la saxifrage (Saxifraga longifolia), ainsi que les communautés hygrophiles, actuellement confinées dans les reliques des marais qui existent encore, biotopes d'une grande valeur botanique et esthétique, avec de le cresson amer (Cardamine amara).
Un autre élément qui caractérise le paysage végétal du Parc sont les cultures, disposées en forme de mosaïque et bien adaptées aux conditionnements physiographiques du terrain. De nombreux cratères ont été cultivés ainsi que la plupart des coulées où se sont développés des sols riches, les terres nommées terres brunes. De nos jours, les cultures occupent le quart de la surface et ce sont les fourrages et les céréales fourragères qui prévalent à cause de la spécialisation bovine qui se produit dans le secteur de l'élevage.
Les prés et les pâturages à bragalou (Aphyllanthion), de fétuques (Xerobromion), parmi tant d'autres, ont une grande signification malgré la réduction éprouvée par la diminution de l'élevage extensif; ils constituent l'un des éléments le plus apprécié du paysage.

 
La faune : La faune du Parc Naturel se caractérise même par sa diversité, résultat de la différence de milieux qui y existe, avec des espèces de grand intérêt, spécialement en ce qui concerne les invertébrés.
A cause de l'extension des surfaces forestières, l'on a conservé des mammifères qui sont devenus rares dans d'autres endroits, tels que la fouine (Martes foina), le chat sauvage (Felis sylvestris), la genette (Genetta genetta), le blaireau (Meles meles), différentes musaraignes telle que la musaraigne carrelet (Sorex araneus), la musaraigne naine (S. minutus) et la musaraigne étrusque (Suncus etruscus), le lérot (Eliomys quercinus), etc.
Les grands herbivores et carnivores, tel que le chevreuil et le loup, furent exterminés à la fin du dernier siècle, alors que le sanglier (Sus scrofa) se trouve en expansion et la loutre (Lutra lutra) fait des incursions sporadiques.
En ce qui concerne les oiseaux, sur les 143 espèces observées dans le Parc, l'on remarque l'autour des palombes (Accipiter gentilis), le circaète jean-le-blanc (Circaetus gallicus), le faucon pèlerin (Falco peregrinus), la chouette hulotte (Strix aluco), le pic épeiche (Dendrocopus major), la sitelle torchepot (Sitta europaea), le torcol fourmilier (Jynx torquilla), la mésange nonette (Parus palustris), entre autres.
En ce qui concerne l'herpétofaune, qui trouve des cachettes dans les cavités des roches volcaniques, nous pouvons citer la présence de trois de vipères (Vipera aspis, V. latasti et V. berus), la couleuvre (Elaphe longissima), la couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), la couleuvre coroneIle (Coronella austriaca), la couleuvre de Bordeaux (C. girondica), ainsi que le lézard vert (Lacerta viridis) ou sauriens excavateurs tel que le seps commun (Chalcides chalcides).
La présence d'amphibies est remarquable à cause de l'humidité permanente des endroits ombragés. Sont spécialement intéressants, les tritons (Triturus marmoratus, T. helveticus et Pleurodeles waltl), le crapaud (Alytes obstetricans), les rainettes (Hyla arborea et H. meridionalis) et le rare Discoglossus pictus.
Les invertébrés sont les moins connus malgré la grande diversité et particularité de beaucoup de ces groupes d'animaux.
Parmi les lépidoptères nous trouvons des espèces différentes, diurnes et nocturnes, extrêmement rares en Catalogne, telles que Graellsia isabellae, Aglia tau, Cuculia argentea et Apeira syringaria. De nombreuses espèces de coléoptères, dont certains endémiques dans la zone, habitent dans les bois et dans les cavités souterraines, tels que Molopidius spinicollis ou Carabus granulatus. Parmi les petits animaux cavernicoles il faut remarquer quelques espèces telles que le scorpion cavernicole (Belisarius xambevi), endémique dans les Pyrénées orientales et dans la Serralada Transversal.
Il faut remarquer également l'importante diversité de mollusques qui vivent sur les roches et les eaux limpides, dont quelques-uns revêtent un intérêt particulier tel que Pisidium subtruncatum.

 

Le paysage : Le paysage renferme des contrastes d'un grand attrait au point de vue esthétique. Il conjugue des reliefs vigoureux et scarpés, couverts de bois luxuriants, avec des vallées douces, soigneusement cultivées. Les clôtures et les cabanes construites avec des blocs de lave sont très caractéristiques. Les formes, les couleurs et les textures des matériaux volcaniques, rougeâtres ou noirâtres, parfois bleuâtres ou bien possédant de surprenantes irisations, lui offre un caractère particulier, d'un charme insolite.
La distribution exemplaire du territoire en cultures, en pâturages et en forêts ainsi que la situation de l'habitat rural, résultat d'une mise à profit rationnelle dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage ainsi que dans le domaine forestier, configura dans toute la région volcanique un paysage d'aspect ordonné, offrant très souvent une image bucolique. L'un des meilleurs exposants est le paysage en bocage que conserve le haut plateau basaltique de Batet.
La frondaison de la riche végétation et le charme des parages humides et brumeux contribuèrent à l'apparition de la remarquable école paysagiste d'Olot. Elle fut fondée par le peintre Joaquim Vayreda (1843-1894) dans la ligne du paysagisme naturaliste et lyrique de l'école de Barbizon, assisté par Josep Berga i Boix, à partir du Centre Artístic (1869) et ensuite à partir de l'historique Escola Pública de Dibuix d'Olot, et par Marià Vayreda, frère de Joaquim, plus connu comme écrivain, qui réunirent un groupe d'artistes de toute la Catalogne (Modest Urgell, Josep Armet, Josep Lluís Pellicer, Manuel Urgellès, Joan Llimona, etc.) et transformèrent la ville en un noyau artistique d'une grande envergure. Une seconde génération de l'École d'Olot fut intégrée par Enric Galwey, Melcior Domenge, Josep Berga i Boada, Josep Gelabert, etc. Déjà en plein XXe siècle, nous trouvons une série de peintres, ayant des affinités avec le Noucentisme, autour de lu Pascual, qui fonda en 1934 l'École Supérieure du Paysage à Olot, sous le patronage de la Generalitat de Catalunya, avec Ignasi Mallol, Marià Llavanera, Francesc Vayreda, Rafael Llimona et Pere Gussinyé, parmi tant d'autres.
 

Renseignements pratiques : Casal dels Volcans, av. de Santa Coloma 17800 Olot; tél. (972) 26 60 12; fax. (972) 27 04 55
Museu dels volcans, (section sciences naturelles du Museu Comarcal de la Garrotxa), av. de Santa Coloma 17800 Olot; tél. (972) 26 67 62
Ce musée est consacré au volcanisme et aux écosystèmes du canton. On y trouvera un jardin botanique qui permet de se faire une idée très précise de la flore de la région d'Olot, ainsi qu'une spectaculaire plantation de chênes rouvres, classée chênaie monumentale.
Museu comarcal de la Garrotxa, Hospici, 8. 17800 Olot; tél. (972) 27 91 30
Ce musée passe en revue les faits qui ont le plus marqué le canton, du XVIIIe siècle à nos jours.
 

Réglementation :

  • La plus grande partie du parc naturel et des aires de réserve naturelle appartient à des particuliers. La contrée est habitée par l'homme depuis des siècles et ses ressources naturelles exploitées par propriétaires, métayers, agriculteurs ou éleveurs. Faites en sorte que votre visite ne soit pour eux, en aucune façon, source de tracas.
  • Le parc propose un réseau d'itinéraires de randonnée dûment balisés. Respectez bien la signalisation, suivez les chemins et les sentiers. Utilisez les zones de stationnement. Graffitis et inscriptions sont interdits.
  • Pour des raisons de sécurité et de conservation, il est formellement interdit de faire du feu dans le parc.
  • Ne jetez par terre ni papiers ni sacs en plastique ni boîtes de conserve. Le service du parc s'efforce au maximum de maintenir la propreté des endroits les plus fréquentés. Nous vous demandons votre collaboration !.
  • Il est interdit d'arracher ou de ramasser des végétaux, des roches ou des minéraux dans les aires de la réserve naturelle. Il est également défendu d'y capturer des animaux.
  • Pour observer la faune, agissez avec précaution. Pour observer les oiseaux, emportez des jumelles. Plus vos vêtements se fondront avec les couleurs de la nature et plus silencieux vous serez, plus vous aurez de chances d'observer commodément les animaux.
  • Évitez d'émettre des bruits stridents ou gênants. Le silence doit être préservé pour le bien-être de tous.
  • La circulation à bord de véhicules tout terrain à deux ou quatre roues n'est autorisée que sur les routes et les pistes du parc, jamais en dehors de celles-ci.
     
  • Il n'est pas permis de camper dans les aires de réserve naturelle. Au sein du parc, les possibilités de camping sauvage sont très limitées. On y trouve par contre facilement des campings et des hôtels.
  • Si vous souhaitez tirer le maximum de profit de votre visite, vous pouvez demander les services d'un guide (à contacter au Casal dels Volcans).

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