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La Faune des Pyrénées 5

Les Pyrénées sont réputées dans l'Europe entière par sa profusion de papillons.

Installé sur un rocher chauffé par le soleil, lors d'une petite halte, le cavalier, l'oeil rivé aux jumelles, aura tout loisir pour observer les oiseaux qui peuplent gaiement le paysage. Il remarquera le chevalier guignette, le cincle plongeur, la bergeronnette des ruisseaux près des torrents et lacs, et la bergeronnette grise, le pipit spioncelle, le rouge-queue noir, le traquet motteux, le bruant fou ou jaune ou zizi, la fauvette grisette, la pie-grièche écorcheur, l'alouette lulu, le serin cini, le bec-croisé,et le venturon sont observés en tous milieux.

Cette déjà longue liste de l'avifaune pyrénéenne - qui atteint les 300 espèces - est fort loin d'être exhaustive. Le pic noir, pourvu d'une calotte rouge, est toujours très élégant. Le coq de bruyère ou grand tétras sera surpris par hasard et s'envolera lourdement. Cet oiseau emblématique niche au sol, à la limite supérieure des forêts de l'étage montagnard et l'on évitera au début de l'été de laisser vagabonder les chiens. Les lagopèdes ou perdrix des neiges, grises en été, ne sont pas rares sur les sommets.

Les Pyrénées sont réputées, aussi, pour la profusion de grand oiseaux qui les peuplent : Les grands rapaces nichent sur les deux versants des Pyrénées. Le plus étonnant est le Gypaète casseur d'os - quebra huesos en Castillan - qui lâche en vol, d'une grande hauteur, les os longs des dépouilles pour en consommer la moelle. Ses sucs digestifs dissolvent complètement les fragments osseux. Dans l'imaginaire pyrénéen, il tient la place du Condor dans les cultures andines. L'Aigle Royal est de belle prestance, son envergure atteint les 2,60 m, et est capable de surprendre chevaux et cavaliers lorsqu'il débouche sans bruit d'une proche crête. L'émotion est alors toujours très grande. Les Vautours fauves et le percnoptère, sont des animaux de belle taille. Leur rôle de nettoyage n'est plus à démontrer. Le problème de leur nourriture en hiver reste entier et les chevaux de bât pourrait être utilisés avec bonheur pour convoyer les abats qui sont distribués en automne et hiver, par quelques passionnés qui croulent sous la charge. Par de chaudes après-midi d'été, certains promontoires rocheux bien orientés, en zones sauvages, sont utilisés par des colonies de vautours. Les randonnées de fin d'été et d'automne seront l'occasion d'observer le passage de nombreux oiseaux migrateurs : milans, milans noirs, bondrées (buses apivores), cigognes noires, grues. Les canards et oies ne volent que la nuit et ne seront donc pas observables. Au printemps, le phénomène des migrations est en général plus diffus, ces oiseaux empruntant alors plutôt les littoraux atlantique ou méditerranéen. Ces quelques données permettent de donner une idée de la richesse faunistique que les randonneurs à cheval auront toutes chances de rencontrer tant en zone de montagne que de piémont. Les cavaliers se muniront de petites jumelles.

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  • 3000 kms

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